Le dépistage en questions
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Le point sur le dépistage du cancer du sein

De prime abord, le dépistage organisé du cancer du sein semble une bonne idée.
Diagnostiquer plus tôt les cancers du sein pour avoir à traiter des tumeurs plus petites avec de meilleures chances de guérison, cela semble une évidence. Et les premiers essais cliniques, dans les années 70, semblaient confirmer l'intérêt du dépistage.
Très logiquement, celà a conduit à mettre en route, dans la plupart des pays, des programmes de dépistage systématique du cancer du sein. En France, ce programme a été mis oeuvre en 2004 et s'adresse aux femmes de 50 à 74 ans, avec une invitation à passer une mammographie tous les 2 ans.

Avec la mise en oeuvre du dépistage de masse et le recul du temps, la situation est rapidement apparue moins idyllique qu'on ne l'espérait.
D'une part, en situation réelle, la réduction de mortalité associée au dépistage n'est pas aussi importante qu'on l'espérait et certaines études suggèrent même qu'elle pourrait ne pas exister.
D'autre part, avec les surdiagnostics, les effets négatifs du dépistage ont commencé à apparaître. Même s'il n'y a pas de consensus sur leur ampleur, force est de reconnaître que ces surdiagnostics constituent un problème non négligeable.

Réduction de mortalité peut-être moins importante qu'on ne l'espérait, surdiagnostics peut-être plus fréquents qu'on ne le pensait, il y a là de quoi alimenter un débat sur l'intérêt du dépistage systématique du cancer du sein et l'opportunité de le poursuivre ou d'y mettre fin. Ce débat est vif et surtout mélange informations et propagande, si bien qu'il est difficile de s'y retrouver.
Ces pages de mise au point sur le dépistage visent à mettre à disposition de tous et toutes une information la plus neutre possible.

Elles sont organisées de la manière suivante :



Dernière mise à jour le 12/09/2021